Ne jamais désespérer, toujours essayer…

Albion, île Maurice, 13 janvier 2015

Par Gen

J’adore l’eau, la mer, la piscine, la natation! Je devais être un poisson dans une ancienne vie. Je me sens bien dans Gen-mariannel’eau; comme si j’étais dans mon élément. Depuis que je connais Jean-François, je le côtoie qui fait de la plongée sous-marine dans chacun des voyages que nous avons faits au bord de l’océan. Je lui ai souvent dit: « Chanceux! » car je ne pouvais pas le suivre, mais j’aurais tant aimé. À ses sorties de la mer, il me racontait ce qu’il avait vu, les poissons multicolores, les coraux, les épaves, etc. et je les imaginais avec envie, pour ne pas dire « jalousie ». Bien que j’ai toujours voulu le suivre dans ses aventures sous l’eau, je n’ai jamais osé, car j’ai des problèmes avec mes oreilles que je n’arrive pas à équilibrer avec la profondeur. Je me suis rendue compte de ce « problème » il y a déjà 10-15 ans lors d’un vol d’avion où j’avais eu affreusement mal. Depuis, j’ai souvent essayé de déboucher mes oreilles quand je descends sous l’eau, mais sans succès et toujours en ressentant de la douleur. En 2010, j’avais consulté un médecin spécialiste, ORL, qui m’avait dit que ce problème était d’ordre physique et qu’il ne pouvait rien faire pour moi, excepté de m’installer des tubes dans les oreilles m’empêchant ainsi d’aller sous l’eau. J’avais donc fait mon deuil de la plongée sous-marine.gen-seule

Cet automne, lorsque nous avons choisi notre destination de voyage, l’île Maurice, un des critères de notre choix était que Jean-François voulait faire un cours de plongée sous-marine (Dive Master). Après réflexions, il a décidé d’abandonner le projet du cours, car cette formation nécessitait 6 semaines intensives de plongée et c’était un peu trop exigeant pour le temps dont nous disposions. Néanmoins, nous savions que l’île Maurice était réputée pour la plongée sous-marine…Et de Un ! Ensuite, nous avons commandé notre guide de voyage préféré pour préparer notre séjour: Le Lonely Planet. Au fur et à mesure que je lisais les incontournables à faire là-bas, l’envie de plongée me titillait. On citait l’île Maurice comme destination privilégiée pour faire un baptême de plongée…et de deux ! Une fois arrivés sur place, Jean-François a déniché un bon centre de plongée près de chez-nous et s’est préparé pour faire sa première expérience ici. Nous nous sommes rendus là, un matin, et j’ai rencontré les instructeurs, très gentils, et francophones qui plus est…et de trois ! Mon chum a fait sa première sortie en mer avec eux et comme d’habitude, en revenant, il m’a vanté la beauté de ce qu’il avait vu. À pas hésitants, je me suis rendue au bureau des moniteurs pour leur demander comment se passait un baptême de plongée et combien ça coûtait. Leurs explications rassurantes et le coût plus qu’intéressant (60$) ne me donnaient plus vraiment le choix… Je devais, à tout le moins, essayer la première heure d’apprivoisement en piscine. Ensuite, j’allais devoir me décider à savoir si je poursuivais l’expérience en mer ou non.

Dans la piscine, j’avais un instructeur privé, très patient, qui m’a fait pratiquer à équilibrer mes oreilles dans la Gen-SEAsection profonde. Il a pris son temps, m’a expliqué doucement et croyez-le ou non, j’ai réussi ! Contre toute attente, j’ai foncé vers l’idée d’aller plonger en mer. Ce jour-là, j’ai plongé, pour la première fois de ma vie, à une profondeur de 10 mètres (sans avoir mal aux oreilles), pendant 27 minutes et j’ai vu 4 dauphins sous l’eau ! Mon instructeur qui avait plus de 500 plongées à son actif m’a avoué qu’il n’avait jamais vu de dauphins en plongeant…il faut croire que j’ai eu la chance du débutant 🙂  À mon retour sur la terre ferme, c’était à mon tour d’aller me vanter à Jean-François de ce que j’avais eu la chance de voir sous l’eau et de me gonfler la poitrine de fierté. J’ai réalisé un rêve à l’île Maurice, moi qui n’aurais jamais cru être capable de plonger. J’ai même passé mon cours de débutant (PADI) et je suis maintenant officiellement certifiée, me permettant de plonger partout dans le monde désormais, et ce avec mon chum en plus. WOW !  Un nouveau monde s’ouvre à moi et  une autre rai

son de sillonner la planète! Bref, j’ai appris qu’il ne faut JAMAIS dire JAMAIS.jeff-seul

 

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6 Responses to “Réaliser des rêves: jamais trop tard, jamais trop tôt !”

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